Travailler avec de l’hydrogène en toute sécurité

« La propulsion à l’hydrogène va contribuer à façonner la mobilité du futur », Bernward Limacher de Autef GmbH en est persuadé. Il est donc pertinent de se pencher sur la question et de suivre une formation continue à ce sujet. Les participants reçoivent un certificat les désignant comme personnes compétentes pour travailler sur des véhicules équipés de piles à combustible. Après avoir terminé le cours avec succès, les participants sont en mesure d’entretenir et de réparer les véhicules à propulsion à hydrogène. Le certificat est établi par AKZ Suisse.

L’hydrogène, n’est-ce pas dangereux ?

« L’hydrogène a une réputation « mystique » et est généralement considéré comme dangereuse. Les accidents de Zeppelins, les bombes à hydrogène, l’explosion de la navette spatiale Challenger, etc. sont les responsables », explique Limacher. L’objectif de cette formation continue est d’enlever aux participants la peur pour l’hydrogène et de leur montrer les avantages des véhicules à hydrogène. L’un d’eux serait par exemple l’aspect écologique. Bernward Limacher poursuit : « Si l’on devait aujourd’hui analyser tous les carburants en fonction de leur niveau de dangerosité et les certifier, l’hydrogène serait le premier carburant à être autorisé par les autorités compétentes. Mais comme on travaille depuis des décennies avec l’essence et le diesel, nous sommes habitués à les utiliser ; ces deux carburants font partie de notre quotidien ».

De la pratique pour la pratique

Le formateur, Bernward Limacher, accorde également une grande importance à l’aspect pratique du cours. Outre les connaissances théoriques de base sur l’hydrogène, des exemples concrets permettent de mieux comprendre le sujet. Par exemple, une pile à combustible démontée ou un réservoir à
hydrogène.

Le cours est divisé en six grands axes :

• L’hydrogène, un gaz aux multiples propriétés
• Domaines d’utilisation de l’hydrogène
• Bases légales et responsabilité pour le travail
  sur des FCEV
• Structure d’une installation à hydrogène
• Structure d’une pile à combustible
• Procédure pratique pour les travaux sur les véhicules
  et systèmes de piles à combustible

Bernward Limacher résume

« L’objectif principal du premier jour de cours est d’enlever aux participants la peur de l’hydrogène. En s’appuyant sur les informations de l’association « Assurance accidents légale allemande » (DGUV), il est possible d’affirmer que : rester respectueux, être conscient des risques, mais prendre les mesures nécessaires – avec discernement et bon sens – offrant suffisamment de sécurité sans pour autant
détruire la rentabilité de cette activité.

Le deuxième jour de cours, l’accent est mis sur l’aspect technique. Les fans de technique seront enchantés. Et tous ceux qui ont des connaissances commerciales reconnaîtront rapidement que les véhicules à hydrogène sont une excellente base pour conclure de bonnes affaires. Ils offrent à la clientèle aisée l’une des dernières véritables possibilités de se distinguer de la masse. Et ce, à une époque où seul l’emblème sur le capot fait encore la différence sur un marché mondialisé de l’automobile. Derrière tout cela se cache souvent une monotonie ennuyeuse ».

Bernward Limacher complète : « Ce qui nous réjouit beaucoup, c’est que les retours des premiers cours sont très positifs à propos de la sécurité et de la technique. Nous nous réjouissons de pouvoir enthousiasmer de nombreux autres pionniers pour l’hydrogène ».

Le prochain cours « Travailler en toute sécurité sur des véhicules FCEV équipées de piles à combustible » se déroulera en octobre 2024.

Inscrivez-vous dès maintenant, si vous maîtrisez l’allemand et soyez prêts à temps pour l’avenir des propulsions alternatives. Ce cours est actuellement proposé uniquement en allemand.