Pleins feux sur le sport automobile

L’animatrice Cyndie Allemann, pilote automobile suisse et experte pour l’émission télévisée « Grip », a la vitesse dans le sang. Elle sera présente aux Autotechnik Days avec deux invités de renom : Marcel Fässler, triple vainqueur des 24 Heures du Mans et double champion du monde d’endurance FIA, et Flavio Helfenstein, champion du monde de technique automobile, qui développe désormais des produits pour le sport automobile avec son entreprise Helftech Engineering. Toutes les infos et inscription sont disponibles sur www.autotechnikdays.ch

Le pilote Audi Marcel Fässler entre ses passages dans une course d’endurance WEC en conversation avec son collègue pilote et présentateur des « Autotechnik Days » 2020, Cyndie Allemann

Monsieur Fässler, vous êtes entrés, avec vos coéquipiers Audi André Lotterer et Benoît Tréluyer, dans le « FIA Hall of Fame ». Que représente une telle distinction pour vous ? Marcel Fässler, pilote automobile :  C’est un grand honneur de faire partie d’un cercle aussi prestigieux. Bien évidemment, il s’agit également d’une reconnaissance pour ce qu’André, Ben et moi avons accompli au championnat du monde d’endurance.

En 2019, vous avez participé au championnat GT et aux courses d’endurance classiques avec l’Audi R8 LMS et disputé plusieurs courses d’endurance de la série américaine IMSA avec la Corvette C7.R. Qu’avez-vous prévu pour 2020 ? Quels objectifs vous êtes-vous fixés ?Mon programme ressemble beaucoup à celui de 2019. Il est axé sur les courses de 24 heures classiques les plus importantes, telles que celles du Mans et du Nürburgring. Cette dernière est la seule course classique que je n’ai pas encore réussi à gagner. Je serais ravi d’enfin y parvenir.

Vous êtes l’un des meilleurs pilotes automobiles de Suisse, un pays qui ne possède pas de circuit de course. Comment vous êtes-vous dirigé vers le sport automobile ? Quelles qualités faut-il avoir pour se lancer dans ce sport aujourd’hui ? En plus du talent, il faut avoir beaucoup de persévérance et d’ambition, ainsi qu’un entourage bien organisé, qui a des contacts avec les bonnes personnes dans le sport automobile. Bien évidemment, avoir déjà de bons sponsors est également très utile.

Vous serez présent aux Autotechnik Days. Quels messages souhaitez-vous faire passer ? Je vais parler de mon expérience dans le sport automobile. Mais je n’en dirai pas davantage pour le moment.

Flavio Helfenstein est devenu champion du monde de la  » Technologie automobile  » en 2011

Monsieur Helfenstein, vous avez été sacré meilleur mécatronicien d’automobiles du monde en 2011. Qu’est-ce que ce titre vous a apporté ? Flavio Helfenstein, directeur de Helftec Engineering : Ce titre m’a surtout permis de gagner en crédibilité au niveau de mes compétences, ce qui est un avantage pour les relations avec la clientèle. Quel que soit le secteur ou les personnes avec qui on a affaire, tout le monde peut s’imaginer ce qu’un titre de championnat du monde signifie. Cela va au-delà des qualifications spécialisées. Les gens savent qu’il faut faire preuve de volonté et de persévérance pour remporter un tel titre. Cela m’a donc beaucoup aidé. De plus, ces championnats du monde m’ont permis de nouer de nombreux contacts.

En fondant Helftec Engineering en 2014, vous avez créé un département dédié au sport automobile. Les défis du garage familial ne vous suffisaient-ils plus ? J’ai fondé Helftec avec mon frère Guido. À l’époque, nous voulions non seulement reprendre l’exploitation de nos parents, mais aussi mettre en place un projet qui nous soit propre. Nous avions constaté que le marché suisse du sport automobile avait un grand potentiel d’expansion. Nous y prenons également beaucoup de plaisir. Je m’occupe de la gestion, de la conception et de la construction des véhicules, alors que mon frère est responsable de la programmation des appareils de commande et des tests sur banc d’essai. Nous nous complétons donc très bien. Nous avons ainsi établi un deuxième pilier pour notre entreprise familiale.

Vous serez présent aux Autotechnik Days. Quels messages souhaitez-vous faire passer ? Spontanément, j’en ai deux : premièrement, les jeunes garagistes peuvent encore réaliser et développer leurs projets de nos jours, car les gens sont toujours à la recherche d’un travail de qualité. Deuxièmement, la « made in Switzerland » a des avantages, même si on est exposé à la concurrence internationale. On peut rivaliser avec celle-ci en offrant des prestations de qualité et en continuant d’aller de l’avant.

Plus de 80 sujets vous attendent. Vous trouverez le programme complet et actualisé en permanence sur le site autotechnikdays.ch